11 novembre, fêtons Saint-Martin

Le 11 novembre, l’Eglise célèbre depuis des siècles l’Évêque Martin de Tours, un des saints les plus populaires de la Chrétienté. Dans notre communauté paroissiale, il est ainsi le saint patron de plusieurs églises : Sanous, Siarrouy, Tostat et Vic-Bigorre.

Mais qui est donc Saint-Martin ? soldat, moine, évêque et saint

 

Les Églises d’Orient l’appellent aussi « saint Martin le Miséricordieux ». Il est né en Pannonie, l’actuelle Hongrie, sur les frontières de l’empire romain où son père était en garnison. A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s’enrôler dans l’armée. Il est muté en Gaule et c’est là, qu’à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau (*) et dont il apprend durant la nuit que c’est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s’y décide enfin. Il quitte l’armée pour rejoindre St-Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C’est là qu’il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l’ancien soldat devenu chrétien ne s’enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu’à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, disant: « Seigneur, s’il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur ».
En France, près de 500 localités et bourgades portent son nom.

Martyrologe romain

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