Nouilhan : église St-Lézer

La  commune

227 habitants (2021)

Nouilhan est des plus anciens villages du Val d’Adour comme en atteste un très ancien texte de l’Abbaye voisine de Larreule datant de 1015. Des fouilles archéologiques ont montré au nord du village, près du canal du moulin, des traces d’une villa antique du IIe ou IIIe siècle dont le nom « Nobilis » ou « Novellius » aurait laissé le nom à la commune. Celle-ci a été longtemps contrôlée par l’abbaye de Larreule avant d’être, en 1256, intégrée au comté de Bigorre (Rivière Basse). La forêt du Marmajou s’étend sur Nouilhan (ouest). Cette forêt de chênes s’est développée dans une zone de marais (Marmajou vient de « marais majeurs » en gascon). Cette forêt a été exploitée

par Colbert pour la construction de galères royales. Elle a été réduite côté ouest lors de la construction par l’intendant d »Etigny de la route royale (actuelle RD 935) puis par l’ouverture par Napoléon III en 1859, de la voie de chemin de fer Tarbes-Morcenx.

 

Fichier:Blason ville fr Nouilhan (65).svg

L’église 

L’église de Nouilhan est vouée à Saint-Lézer (ou St-Lizier) évêque de Tarbes

Saint-Lézer (ou Saint-Lizier)

Né en Espagne à Lerida et disciple de saint Fauste de Riez, évêque dans le diocèse de Pamiers dans le sud de la France, il nous est connu par sa présence au concile d’Agde en 506 que présidait saint Césaire d’Arles. Plusieurs localités se sont placées sous son patronage: Saint Lizier (09) et Saint Lizier du Plante (32)
Durant toute la première moitié du VIe siècle, Saint Lizer fut évêque de Tarbes. Originaire du nord de l’Espagne (sans doute de Lérida), il a été brillamment instruit par son père, tant humainement que chrétiennement. Dans la fleur de l’âge, il quitta sa famille et son pays. Après avoir passé quelques années sous la direction de l’évêque de Tarbes, il vint se présenter à l’école si renommée de saint Quintien, évêque de Rodez qui l’éleva au sacerdoce.
La sainteté de sa vie lui permit d’être désigné par les fidèles et le clergé de Couserans pour devenir leur évêque. Or, le siège de Tarbes, devenu vacant peu après l’an 506, resta sans titulaire jusqu’à l’avènement de Julien, en 541. Il y eut donc une vacance très prolongée; la gérance en fut confiée à l’évêque du petit diocèse voisin de Couserans, si bien que saint Lizier est appelé dans les plus anciens bréviaires, tantôt évêque de Tarbes – et il y est honoré à ce titre -, tantôt évêque de Couserans, où il mourut après un épiscopat de quarante ans.
On lui attribue la fondation d’un monastère près de Vic qui prit par la suite son nom, également donné à la ville de Couserans. L’invocation de saint Lizier, avec celle de saint Misselin, aurait permis de repousser, en 844, une invasion de Vikings qui venaient piller la contrée. Il est le Saint patron de Izaux, Nouilhan et Saint-Lézer. » (diocèse de Tarbes et Lourdes)

« De nationalité Lusitanienne, issu d’une famille noble, Lizier fit ses études sous la férule de son père, professeur de rhétorique. Méprisant les séductions du monde, s’attachant au Christ seul, il quitte sa patrie, vint à Tarbes et confia au célèbre évêque Fauste sa propre éducation. Il partit ensuite chez Quitien, évêque de Rodez. Il est ordonné sous diacre, diacre et prêtre. L’enthousiasme des habitants est grand quand il fut nommé évêque de l’Église du Couserans. Le renom de sa sainteté exceptionnelle alla bien au-delà de son Église.
Lizier adresse ses supplications à Dieu lors du siège par les Goth qui avaient à leur tête Ricosinde. Ce dernier vit en songe l’évêque Lizier le menaçant de mort et leva le camp terrifié.
Lizier montra une grande pitié envers les pauvres et parfois multipliait les pains pour les nourrir. Il dirige aussi l’Église de Tarbes pendant l’absence de Fauste et, dans un village, près de Vic-de-Bigorre, qui porte son nom, il fonda une église abbatiale qui devait devenir prieuré sous l’obédience des moines de Lézat. Pendant quarante ans, il remplit à merveille son ministère épiscopal. Il mourut dans la cité du Couserans le 7ème des calendes de septembre. L’Église et la ville le choisirent comme saint patron, tant ses mérites furent éclatants pendant et après sa vie. » (saints du diocèse de Pamiers)
À Couserans dans les Pyrénées, vers 450, saint Lizier, évêque. Né en Espagne et disciple de saint Fauste de Riez, il protégea, par ses prières, la cité de la destruction par les Visigoths.

Fête : 27  août

Source : Martyrologe romain – Nominis

saint Lizier, diocèse de Tarbes et Lourdes

 

Lavoir

Ecole & monument aux morts

Les commentaires sont clos.