548 habitants
la Commune
Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l’Adour, l’Aule et par un autre cours d’eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallée de l’Adour ») et trois zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique.
Tostat est une commune rurale qui compte 548 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l’aire d’attraction de Tarbes tout en étant dans le Val d’Adour et dans sa communauté de communes Adour-Madiran.
L’église Saint-Martin
L’église Saint-Martin de Tostat possède plusieurs objets baroques (XVIIe et XVIIIe siècles) inscrits au titre des Monuments Historiques:
– retables et sculptures de Marc Ferrère
– tabernacle de Dominique Ferrère
– toile saint Roch
– panneau sainte Catherine
– chaire
– armoire de fonts baptismaux
Le Château de Tostat
La commune de Tostat peut s’enorgueillir d’accueillir le Château le plus monumental des Hautes-Pyrénées, construit dans le style Louis XIII entre 1770 et 1785, sur une base médiévale par les marquis de Bazillac. Il est depuis plus d’un siècle la propriété de la famille de Rivière-d’Arc.
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Saint-Martin
Les Églises d’Orient l’appellent aussi « saint Martin le Miséricordieux ». Il est né en Pannonie, l’actuelle Hongrie, sur les frontières de l’empire romain où son père était en garnison. A 15 ans, il est soldat car la loi romaine obligeait les fils de soldats à s’enrôler dans l’armée. Il est muté en Gaule et c’est là, qu’à Amiens, il rencontre le pauvre grelottant à qui il donne son manteau et dont il apprend durant la nuit que c’est le Christ qui lui a fait cette demande. Il hésitait à devenir chrétien, il s’y décide enfin. Il quitte l’armée pour rejoindre saint Hilaire à Poitiers. Avec lui, il fonde le premier monastère des Gaules, à Ligugé, en Poitou. C’est là qu’il sera enlevé par les habitants de Tours qui en font leur évêque. Mais l’ancien soldat devenu chrétien ne s’enfermera pas dans sa cité. Il évangélisera parcourant les campagnes jusqu’à sa mort, à Candes, sur les bords de Loire, disant: « Seigneur, s’il le faut, garde-moi en vie, car je ne refuse pas le labeur.
Source : Martyrologe romain – Nominis
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