La commune
1 360 habitants (2021)
Des vestiges archéologiques témoignent d’une activité humaine dès la préhistoire et durant la période gallo-romaine.
Au Moyen-Age ce territoire est composé de deux paroisses distinctes soit Andrest et Trougnan. En 1272, le comte de Bigorre Esquibat de Chavannes échange ces deux seigneuries avec le vicomte de Lavedan Raymond Garcie IV contre la vallée de Barèges.
En 1130, le successeur de ce dernier, lui octroie une charte de franchises et entreprend d’importants aménagements fondant le village actuel. En contrepartie, les habitants doivent en effet se rassembler autour d’une nouvelle église et d’un nouveau château. Ce château construit par Arnaud de Lavedan au XIVème siècle sera démoli en 1762 et transformé en une chartreuse.
En 1569, un incendie ravage l’église. En 1758, l’intendant d’Etigny supervise l’édification d’une nouvelle voie entre Tarbes et Vic. Le château est détruit en 1762.
Au XIXème siècle, le village se dote d’une gare, d’écoles et d’un bureau de poste. En 1848 une maison est aménagée pour accueillir l’école des filles, une première école ayant été établie au sein de la maison communale. En 1859 la ligne de chemin de fer est inaugurée par Napoléon III.
L’église Saint-Barthélémy
L’église Saint-Barthélemy d’Andrest est inscrite au titre des Monuments historiques depuis le 8 octobre 1987. Elle a été construite au XIVème siècle et remaniée au XVIIIème siècle. Elle est surplombée d’un imposant clocher-porche à trois clochetons, un fronton et de légers contreforts renforçant la monumentalité du portail. Elle renferme un riche mobilier dont plusieurs retables dorés, un magnifique baldaquin aux colonnes de marbre, une chaire à prêcher, un tableau représentant le martyre de St-Barthélémy, un baptistère … Elle comporte de chaque côté de l’église une tribune dans le style des églises basques.
Voir la fiche du Ministère de la Culture
Saint-Barthélémy
Fête le : 24 août
Saint Barthélémy (bar-tolmay= fils du sillon en araméen) est un des douze apôtres de Jésus de Nazareth. Son nom figure dans les trois évangiles synoptiques (Matthieu, Marc & Luc) et probablement sous le nom de Nathanaël, dans celle de Jean.
Il ne méritait pas que son nom et sa fête soient surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses en 1572.
Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l’évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur: « un vrai fils d’Israël ». Que s’était-il passé sous le figuier? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu’il ait évangélisé l’Inde.
Barthélemy, mentionné dans toutes les listes des douze apôtres – parfois sous le nom de Nathanaël – ne joue aucun rôle dans les Évangiles ni dans les Actes des Apôtres. La légende s’est donc emparée de lui. Il passe pour avoir évangélisé l’Arabie, la Mésopotamie, pour être allé jusqu’aux Indes et pour avoir subi le martyre, écorché vif en Arménie. Cela lui vaut d’être le patron des métiers en rapport avec le cuir, riches corporations qui ont souvent offert des œuvres le représentant. Ses attributs sont le couteau et la peau de bête. (diocèse de Poitiers – quelques saints du Poitou et d’ailleurs)
Illustration: statue de Saint Barthélemy, église de Saint-Pal de Senouire, ensemble paroissial de La Chaise-Dieu.
Fête de saint Barthélemy, Apôtre. Identifié généralement avec Nathanaël, originaire de Cana en Galilée, il fut conduit à Jésus par Philippe; le Seigneur l’appela ensuite à le suivre et le mit dans le groupe des Douze. Des traditions assurent qu’après l’Ascension du Christ, il annonça l’Évangile en Inde et qu’il y fut couronné du martyre.
Source : Martyrologe romain – Nominis
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