La commune
335 habitants (2021)
A quelques kilomètres de la nationale 117 reliant Tarbes à Pau, un îlot de cinq villages séparé par un passage cédé au Béarn pour faciliter les communications…
Ce chemin est appelé : « Cami dela Reyne Jane » en souvenir de Jeanne d’Albret mère du roi Henri IV qui l’emprunta pour se rendre dans son fief de Montaner et aussi en Bigorre.
L’enclave fut quelques temps reliée au Béarn par le mariage en 1077 de Centulle V Vicomte de Béarn avec Béatrice héritière du Comté de Bigorre.
En 1085, Talèse d’Aragon, Vicomtesse de Montaner épousa un Vicomte de Béarn Gaston IV et la région de Montaner jusque là, vassale de la Bigorre fut réunie au Béarn. Les cinq villages de l’enclave restèrent en dehors de ce projet peut-être pour une raison économique. Possédant de vastes étendues de landes comme pacage pour des bergers de Lourdes, la Bigorre aurait voulu conserver ce territoire. C’est une hypothèse…
La suite historiquement est connue… A la Révolution, en 1790, lors de la création des départements, Bertrand Barère Député à la Constituante, manoeuvra pour rattacher l’enclave au département des Hautes-Pyrénées.
Au siècle dernier en 1834, un autre projet de rattachement au Béarn finit par échouer.
L’enclave restera donc en Bigorre. Pourtant depuis des générations, les mariages se réalisent avec les béarnais. Qui sommes-nous ? Bigourdans ? mais le sang béarnais coule dans nos veines … « Oun soun mas amous ! qu’auque cop en Bigorre, soubent en Bearn tout aco qué hè la bouno mesclagna ! »
Pays et sénéchaussée de Bigorre. Quarteron de Vic. Baronnie de Gardères. Canton de Tarbes, puis d’Ibos (1790), d’Ossun à partir de 1801
Source : http://www.commune-seron.fr/
En savoir plus sur les Enclaves
Saint-Michel Archange
Saint Michel, Saint Gabriel et saint Raphaël. Les anges, serviteurs et envoyés de Dieu, sont très présents dans la Bible, depuis celui qui réconforte Agar au désert (livre de la Genèse 16. 7) jusqu’à celui qui mesure la Jérusalem céleste (Apocalypse 21. 17). Parmi eux, trois sont particulièrement personnifiés. Ce sont des archanges, comme des chefs des anges, selon les termes de saint Paul (1ère Thessaloniciens 4. 16) et de Jude (Jude ch. 9). Michel, (« qui est comme Dieu? ») est le prince des anges. Il joue un rôle décisif (Apocalypse 12. 7 à 9). Gabriel (« Force de Dieu ») est le messager par excellence (Luc 1. 19 et suivants). Raphaël (« Dieu a guéri ») accompagne le jeune Tobie et est la figure bienveillante de la Providence de Dieu. La littérature apocryphe a abondamment brodé sur ces trois personnages.
« La tradition catholique ne connaît que trois archanges par leur nom. La Bible en évoque sept. Au livre de Tobie, Raphaël dit de lui-même: « Je suis l’un des sept anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur ». La vision de Zacharie complète le livre de Tobie en parlant de « sept-là qui sont les yeux de Yahvé et qui vont par toute la terre ». ( Les yeux sont alors symboles de l’omniscience et de la vigilance divines.)
Si les livres de la Bible ne parlent pas des quatre compagnons anonymes de Michel, Gabriel et Raphaël, les écrits apocryphes n’épousent pas leur silence. Avec fantaisie, ils nomment ceux qui étaient appelés à rester dans l’ombre de leur Créateur, si on peut parler d’ombre dans le monde de la Gloire céleste.
Par sa discrétion à la suite des livres bibliques, l’Église a préféré suggérer que le mystère de l’Invisible n’est pas épuisé et que le Paradis nous réserve de nouvelles connaissances. »
…combattant céleste descendant sur la terre des hommes, il était légitime de le choisir comme protecteur du pays et de ses armées; déjà en 709, l’évêque d’Avranches, saint Aubert, fonda une chapelle qui deviendra l’abbaye du Mont Saint-Michel, où viendront en pèlerinage, entre autres, Charlemagne, saint Louis, Louis IX, pour demander la protection pour la France. Dans la même ligne, après la deuxième guerre mondiale, les troupes aéroportées le choisirent comme saint patron, voyant dans l’ange « ailé » qui descend du ciel comme un ancêtre, certes plus agile encore, du parachutiste contemporain… (diocèse aux armées françaises)
Fête des saints Michel, Gabriel et Raphaël, archanges. Au jour de la dédicace d’une basilique édifiée très anciennement sous le titre de saint Michel sur la voie Salarienne, à six milles* de Rome, l’Église célèbre les trois archanges dont la sainte Écriture révèle les missions et qui , jour et nuit au service de Dieu, contemplent sa face et ne cessent de le glorifier.
Fête : 29 septembre
Source : Martyrologe romain – Nominis