Tarasteix : église de la Ste-Croix

262 habitants (2016)

Tarasteix était au Moyen Âge une seigneurie qui ne devait l’hommage à aucun suzerain et qui se considérait donc comme souveraine. Cette seigneurie fut achetée en 1664 par Henri de Montesquiou seigneur d’Artagnan. Son blason témoigne du pouvoir épiscopal sur la commune.

Fichier:Blason ville fr Tarasteix (65).svg

L’église paroissiale de Tarasteix est vouée à l’exaltation de la Sainte-Croix

Fête : 14 septembre

ND de l’ESPERANCE

A Tarasteix se trouve, à l’est du bourg, un ancien monastère de l’ordre des Carmes Déchaux. Fondée en 1859 par Herman Cohen, pianiste allemand célèbre, devenu le père Augustin-Marie du TS. Le père Augustin-Marie s’y établi en solitude dans son « saint-désert ». Durant la guerre de 1870, il en est expulsé en raison de sa nationalité. Les lieux furent alors utilisés comme prison, colonie de vacances et enfin maison d’habitation avant d’être abandonnés. En 1977, un prêtre breton l’Abbé Jean-Claude Mercier a entrepris la restauration (remarquable) des lieux et en fait une maison d’accueil sous le vocable de « Abbaye ND de l’Espérance » . A noter que celle-ci n’a jamais été reconnue comme établissement religieux par l’évêque diocésain. Au terme d’une enquête canonique,  le pape François a signé Le 9 décembre 2022, un décret renvoyant M. Jean-Claude Mercier à l’état laïque. En conséquence, celui-ci ne peut plus officier en tant que prêtre. Cet ancien monastère restauré et embelli est connu aujourd’hui sous le nom « d’abbbaye » ND de l’Espérance.

Fête de la Croix glorieuse

Quand, à Jérusalem, la reine sainte Hélène, mère de l’empereur Constantin, fut convaincue d’avoir retrouvé sur le Mont Calvaire la vraie croix du Christ, elle fit édifier en ce lieu, avec l’aide de son fils, une basilique englobant le Calvaire et le Saint Sépulcre. Cette basilique qui eut pour nom « Résurrection » fut consacrée un 14 septembre.  Par la suite, ce jour fut choisi pour célébrer une fête qu’on appela « Exaltation de la précieuse et vivifiante Croix » parce que son rite principal consistait en une ostension solennelle d’une relique de la vraie croix. Ce geste manifestait devant tous que la Croix est glorieuse parce qu’en elle la mort est vaincue par la vie. La fête se répandit à Constantinople où elle connut un éclat nouveau à partir du VIIe siècle parce que les Perses infidèles s’étaient emparés de Jérusalem et avaient emporté dans leur pays la vraie Croix comme trophée de victoire. L’empereur Heraclius alla la reprendre et ramena triomphalement à Constantinople le symbole de la victoire du Christ sur la mort. Progressivement la fête fut célébrée dans toute l’Église et des parcelles de cette relique furent distribuées à travers le monde chrétien.
« Ô Croix mon refuge, ô Croix mon chemin et ma force, ô Croix étendard imprenable, ô Croix arme invincible. La Croix repousse tout mal, la Croix met les ténèbres en fuite; par cette Croix je parcourrai le chemin qui mène à Dieu. »
(Invocation à la Croix par Saint Odilon – Église catholique en France)
Fête de la Croix glorieuse. Au lendemain de la dédicace de la basilique de la Résurrection, érigée sur le tombeau du Christ, la sainte Croix est exaltée et honorée, comme le trophée de sa victoire pascale et le signe qui apparaîtra dans le ciel, annonçant déjà d’avance à tous son glorieux avènement.

Abbaye de Tarasteix

 

Source : Martyrologe romain – Nominis

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