En 2019, les faits antireligieux ont sensiblement augmenté. 1052 faits antichrétiens ont été recensés, un chiffre stable par rapport à 2018. 687 faits à caractère antisémite ont été constatés, une hausse de 27% par rapport à 2018. 154 faits antimusulmans ont, eux, été répertoriés, une hausse là de 35% par rapport à l’année d’avant. Les faits comportent les actions et les menaces, précise le ministère français de l’Intérieur.
Les faits à caractère antisémite comporte des atteintes à des personnes, tandis que les faits antichrétiens et antimusulmans s’attaquent aux biens religieux.
Par ailleurs, en 2019, 1 142 actes à caractère raciste et xénophobe ont été constatés contre 496 en 2018, relève le ministère de l’Intérieur.
Concernant les faits antichrétiens au nombre de 1052 en 2019 et de 1063 en 2018, les chiffres appuient une vague de profanations qui ne cesse de croitre en Europe. En une semaine en 2019, cinq lieux de culte catholiques avaient été la cible d’actes de vandalisme et de profanations en France. Mgr Robert Wattebled, évêque de Nîmes depuis 2001, en faisait l’amer constat pour Radio Vatican: «Nous avons affaire à des actes délibérés de profanation», affirmait-il, «des faits d’une grande gravité» qui révèlent qu’«on a franchi une étape, un degré».
Selon les chiffres 2017 du ministère de l’Intérieur, l’Église catholique et les Églises chrétiennes détiennent le record d’atteintes aux lieux de culte: 878 sur les 978 actes recensés, soit une moyenne de deux par jour. Un débat venu mettre sur la table la délicate question des ouvertures des églises et de leur sécurité, sans négliger l’appel du Pape François: «L’Église est appelée à être toujours la maison ouverte du Père. Un des signes concrets de cette ouverture est d’avoir partout des églises avec les portes ouvertes. De sorte que, si quelqu’un veut suivre une motion de l’Esprit et s’approcher pour chercher Dieu, il ne rencontre pas la froideur d’une porte close» (Exhortation apostolique Evangelii Gaudium).
SOURCE : Vatican-news.fr