La paroisse Val d’Adour

Les 66 paroisses  situées dans le  nord du département des Hautes-Pyrénées ont été regroupées, à compter du 1er septembre 2025,  en une seule : la paroisse Val d’Adour.

Elle est subdivisée en deux communautés paroissiales :

  • Vic-Bigorre, Andrest & Enclaves
  • Maubourguet, Rivière-Basse & Rabastens

Les clochers de la paroisse

Rivière-Basse (8): Castelnau-Rivière-Basse, Madiran, Hagedet, Hères, Lascazères, Soublecause, Villefranque & Saint-Lanne.
Maubourguet (17): Ansost, Auriébat, Barbachen, Buzon, Caussade, Estirac, Gensac, Labatut-Rivière, Lafitole, Lahitte-Toupière, Larreule, Liac, Maubourguet, Monfaucon, Sauveterre, Sombrun & Vidouze.
Vic-en-Bigorre (8): Artagnan, Caixon, Camalès, Nouilhan, Pujo, Saint-Lézer, Sanous & Vic-en-Bigorre.
Andrest (7) : Andrest, Marsac, Sarniguet, Siarrouy, Talazac, Tostat & Villenave-près-Marsac.
Enclaves (9): Bédeille (64), Escaunets, Gardères, Luquet, Oroix, Pintac, Séron, Tarasteix & Villenave-près-Béarn.
Rabastens-de-Bigorre (17): Bazillac, Escondeaux, Labarthe, Lacassagne, Laméac, Lescurry, Mansan, Mingot, Peyrun, Rabastens-de-Bigorre, Sarriac-Bigorre, Ségalas, Sénac, St-Sever-de-Rustan, Trouley-Labarthe & Ugnouas.

Sites internet :

Paroisse du Val d’Adour

Communauté Maubourguet, Rivière-Basse & Rabastens

Communauté Vic-Bigorre, Andrest et Enclaves

Un peu d’histoire

L’actuel Val d’Adour comptait deux pays différents : au nord le vicomté de Rivière-Basse (dont le château existe encore à Labatut-Rivière) et le comté de Bigorre au sud. La Rivière-Basse a été rattachée à la Bigorre en 1256.
Longtemps, la présence de religieux et de religieuses a été importante dans ce secteur du diocèse :
  • Abbaye de St-Sever de Rustan construite à partir du IXe siècle : la magnifique façade du « pavillon des hôtes » tient plus d’un palais que d’une abbaye ! C’est une – peut être la plus belle – des anciennes abbayes du diocèse avec celle de l’Escaladieu. Les moines ont dû l’abandonner en 1790. L’abbatiale deviendra l’église paroissiale, le Pavillon des Hôtes la mairie-école.  Au XIXème siècle, elle est en partie dépecée : son cloître est transféré au Jardin Massey de Tarbes et son orgue (1730-1760 Dom Bedos classé MH en 1973) installé à l’église St-Jean de Tarbes puis à l’église Notre Dame de Castelnau-Magnoac.  Heureusement aux XXe siècle, elle est classée monument historique, les bâtiments conventuels sont rachetés et restaurés par le Conseil Départemental et aujourd’hui la Communauté de Communes Adour-Madiran en assure la visite et l’animation.
  • Pavillon des hôtes – Abbaye de St-Sever

  • Abbaye de Larreule fondée au Xe siècle par des Bénédictins de Cluny. Elle ferma en 1773 et l’abbatiale devient l’église paroissiale St-Orens. Des colonnes et chapiteaux de l’ancienne abbaye sont exposés dans une salle située en bas du clocher.
  • Monastère de St-Lézer fondé au VIe siècle sur un ancien oppidum romain il fut occupé par des Bénédictins de l’ordre de Cluny. Il ferma en 1790 et l’église abbatiale fût démolie. Seul subsiste le bâtiment dit « prieuré » qui abrite l’église du village.
  • Prieuré de Madiran créé au XIe siècle par des bénédictins et abandonné en 1952. Des bénédictines sont restées également à Madiran (actuel ESAT St-Raphaël) jusqu’en 1952.
  • Couvent des Minimes à Vic-Bigorre : fondé en 1609, il était occupé par des moines de l’Ordre mendiant des Minimes. Il ferma en 1790.
  • Diverses congrégations féminines (Sœurs de St-Vincent de Paul, Sœurs de la Charité, Filles de la Croix, Sœurs de St-Joseph de Tarbes dites de Cantaous etc..) se sont longtemps occupées d’écoles et d’hospices à Maubourguet, Vic et Rabastens. A noter que les derniers moines et moniales ont quitté le Val d’Adour en 1952, pas pour aller bien loin : les bénédictins à Tournay et les bénédictines à côté, à Ozon (jusqu’en 2004).
Le Val d’Adour compte de nombreuses églises et chapelles dont certaines classées ou inscrites au titre des Monuments Historiques. Parmi celles-ci :
A noter que les Chemins de St-Jacques de Compostelle traversent le Val d’Adour et sont très fréquentés en période estivale. Des gîtes jalonnent le parcours dont un à Saint-Lézer dans le prieuré.

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