Un peu d’histoire : la cloche Martine

Les cloches sont un élément liturgique important mais ce n’est pas leur seul rôle. De tous temps, elles ont sonné pour appeler à la prière mais aussi en cas de danger (tocsin), annoncer un décès (glas), fêter une victoire, un grand évènement ou tout simplement donner l’heure.

L’église Saint-Martin  compte quatre cloches de différentes tailles et sonorités. Elles peuvent sonner séparément ou toutes ensemble (« à toute volée »). Pour sonner, les cloches sont, soit frappées  par un marteau (heures par exemple), soit balancées (autrefois à l’aide de cordes qui se manœuvraient depuis la tribune sud de l’église).

En savoir plus sur le rôle liturgique des cloches

La cloche principale de Vic porte traditionnellement le nom de Martine. Elle a été fondue à plusieurs reprises,  en particulier en 1817 puis de nouveau en 1954. Cette dernière refonte a été financée par des paroissiens motivés en cela par le chanoine Robert Gardey. Dans ce but, un « goodie « avant lettre a même été fabriqué : une clochette pour les donateurs.

Le 7 novembre 1954 a eu lieu la bénédiction de la cloche (dite « baptême » en langage populaire). A cette fin, une jeune vicquoise a été choisie comme « marraine ». Le lendemain Martine-Marie (1000 kg de bronze) a été hissée dans son beffroi d’où elle sonne encore.
Les différents clochers de Vic, tous édifiés sur la base d’une tour médiévale qui abrite l’escalier d’accès :

Le clocher avant 1878

Actuel clocher datant de la fin du XIXè siècle (architecte JJ Latour)

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